samedi 8 mai 2010

QUERELLE AUTOUR DU DIEU ÉOLE

À Saint-Gédéon, au Lac St-Jean, une coopérative comprenant plusieurs agriculteurs pilote un projet de parc éolien en milieu rural. Cette initiative énergétique est une manifestation parmi d’autres de l’engouement récent, au sein de la société québécoise, pour la filière éolienne. Le culte du dieu Éole est très à la mode ces temps-ci et il y a un clergé zélé (recruté chez les groupes écolos) tout entier consacré à son service. Il y a beaucoup de fidèles à l’Église des Quatre-Vents : les partis politiques, les médias, les verdoyants de tous poils, les zartistes engagés. Et l’on peut voir, à travers le Québec, des communautés (municipalités, MRC) qui, face à cette nouvelle mode, sont tentées par les redevances générées par la mise en place de monstrueux vire-vent. Après tout, des investissements énergétiques valent bien une petite génuflexion devant le dieu Éole.

À prime abord, ce recours à l’éolien pourrait bien être considéré comme une bonne façon de diversifier nos sources d’énergie. C’est, on le sait, l’une des rares formes d’énergie qui trouve grâce aux yeux des écolos. Pour ces derniers, le nucléaire, c’est l’œuvre du diable; les grands et les petits barrages, ce sont des nuisances intolérables; et les centrales thermiques, ce sont des abominations. Alors, vive le Vent!

Mais devant des projets bien concrets et bien localisés d’implantation d’éoliennes, les opposants se multiplient. Et ils font partie du peuple. Moi qui fus pendant des années un des rares mécréants face à cette nouvelle foi, je me réjouis de voir que de plus en plus de citoyens manifestent leur opposition à la mise en place dans leur milieu de ces gigantesques moulins à vent. C’est le cas, par exemple, à St-Gédéon du Lac St-Jean ou des centaines de citoyens se sont regroupés et proclament leur refus de voir se dresser chez eux ces énormes totems de la rectitude écologique. Évidemment, devant cette chicane de famille, les élus marchent sur des œufs et tentent de calmer le jeu.

Forcément, on cherche à dévaloriser leur opposition en l’associant au syndrome «pas dans ma cour». Et alors? S’ils n’en veulent pas dans leur cour, c’est peut-être parce qu’ils voient, à juste titre d’ailleurs, ces tours monumentales comme une pollution visuelle insupportable. Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas ici de bucoliques et charmants moulins à vent, mais de tours gigantesques de plus de 300 pieds, équipées de pales de plus de cent pieds. Bref, des vire-vent monstrueux! Il est donc évident que ça ne peut qu’enlaidir le décor.

J’ai déjà proposé, pour tester la foi des fidèles du dieu Éole, que l’on plante des éoliennes sur les flancs du Mont-Royal et autour des belles demeures campagnardes de nos zartistes en Estrie ou dans les Laurentides. Je suis persuadé qu’il y aurait alors une sérieuse crise de la foi chez les bobos du Plateau et d’Outremont et au sein de notre ineffable élite écolo-culturelle. Pour tout ce beau monde, il est tout à fait justifié de défigurer les paysages chez les indigènes du Québec profond mais il faut de toute nécessité protéger le milieu de vie du clergé d’Éole. Dans un pareil cas de figure, nous verrions le réflexe «pas dans ma cour» cesser d’être trivial et populacier pour devenir subitement honorable et d’une grande profondeur philosophique.

Mais la dimension pollution visuelle n’est pas le seul motif pour justifier une opposition à un projet comme celui de St-Gédéon. Il y en a d’autres.

C’est d’abord une énergie qui coûte cher. Le prix de l’énergie éolienne se situe aujourd’hui à 11 cents le KWh. Trop coûteux. Actuellement, chez Hydro-Québec, le prix est nettement inférieur. Pour le bloc patrimonial, il est de 2,9 cents le KWh. L’énergie de Toulnoustouc est de 4 cents. Celle d’Eastmain, de 5 cents. La filière éolienne est donc trop coûteuse. Du simple point de vue du consommateur, ce n’est donc pas une bonne filière.

De plus, c’est une filière qui n’est pas très efficace. Son facteur d’utilisation est en moyenne de 20%. Ça signifie que sur une période de 24 heures, une éolienne ne fonctionne que 4 à 5 heures. En moyenne, bien sûr. En comparaison, une centrale hydroélectrique a un facteur d’utilisation se situant entre 70% et 90%. Et je n’invente rien. Axor, une entreprise qui possède et exploite des parcs éoliens près de Matane, nous révèle, dans un mémoire déposé devant les Régie de l’Énergie, que le facteur d’utilisation de son parc gaspésien qui, en théorie, devrait être de 25% n’est, en réalité, que de 18%. Rendez-vous compte : les vire-vent de Matane ne produisent de l’énergie que pendant 18% du temps. Il est donc tout à fait justifié de qualifier d’inefficace et de peu fiable la filière éolienne.

Comment se fait-il qu’au royaume de l’hydroélectricité, on ait décidé de privilégier une filière coûteuse, inefficace, peu fiable et qui pollue nos plus beaux paysages? La réponse est à la fois décourageante et déconcertante : pour faire plaisir aux Verts. Hydro-Québec et la classe politique savent pourtant très bien que c’est un mauvais investissement et une mauvaise allocation de ressources. Ces milliards qu’on investit dans les gros vire-vent seraient bien plus productifs dans la filière hydroélectrique (grandes et petites centrales) et la filière thermique (centrales au gaz et à la biomasse). Mais on le fait pour amadouer les écolos et se donner une image de verdoyant irréprochable. C’est cependant une posture et une défroque qui nous coûtent beaucoup trop cher. Pour tout dire, c’est du gaspillage de ressources tout aussi scandaleux, sinon plus, que toutes les dépenses inutiles de fonds publics qui font la manchette actuellement.

Le dieu Éole est bien trop frivole, trop inconstant et tout compte fait trop paresseux pour mériter les hommages qu’on lui rend et le culte qu’on lui voue présentement. Et en tant que mécréant affiché, je soutiens le groupe de citoyens de St-Gédéon qui réclame avec raison que les mâts totémiques de ce dieu si capricieux ne viennent pas encombrer nos paysages.

Le gouvernement et Hydro-Québec devraient mettre un terme aux appels d’offre pour de l’énergie éolienne. En ces temps difficiles que nous vivons, et où tout le monde convient qu’il faut s’attaquer au déficit et à la dette publiques et qu’il faut réduire substantiellement les dépenses de l’État, il est impératif, en matière d’énergie, de s’assurer de faire des investissements dans des filières productives. La filière éolienne n’en fait pas partie.

Jacques Brassard

13 commentaires:

André a dit…

Bonjour M. Brassard,

Vous mentionnez que l'éolien coute trop cher. Pour renchérir votre propos, j'ai un principe très simple: chacun des dollars en circulation traîne avec lui son lot de pollution. Autrement dit, un dollar fut créé d'une façon ou d'un autre tout en polluant si ce n'est qu'utiliser son auto pour aller travailler. Donc, la stratégie est simple: pour être écologique, il faut que cela soit au même coût ou plus bas. Il faudrait qu'un économiste se penche là-dessus un jour.

Si l'éolien coûte 2,5 fois plus cher, cela signifie qu'en fin de compte il est plus polluant que le procédé remplacé.

Si le transport en commun coûte 2 à 3$ par personne et par kilomètre, il est plus polluant que l'auto à 50 cents. Et c'est prouvé. Et la raison est simple, l'autobus est la plupart du temps vide.

L'écologie sans économie est du gaspillage.
L'économie sans écologie est du gaspillage aussi.

Anonyme a dit…

Derivatives crash could blow up the global economy...

http://www.washingtontimes.com/news/2010/may/10/stock-market-time-bomb/

Anonyme a dit…

Paul Desmarais' Web of Influence Over Canada..,

http://www.lifesitenews.com/ldn/2003/may/030502a.html

Gilles Laplante a dit…

Actuellement, dans la région de Matane, on installe de nouvelles éoliennes.
Je me demande quand nos verdâtres vont penser à essayer de nous imposer des champs de panneaux solaires. Étant donné que c'est une catastrophe économique en Espagne, 3 fois le prix normal, ça devrait présenter un attrait particulier pour Guilbeault et sa clique.

PPL a dit…

Il faut construire des éoliennes chez Pauline Marois, Jean Charest, Line Beauchamp, Bernard Landry, Duceppe, Guilbault, etc. Il faut prioriser la construction d'éoliennes au Plateau, dans Outremont, à Westmount, etc.
Hydro va continuer à gaspiller dans le domaine éolien. Il ne faut pas s'en surprendre. Comme les politiciens prennent toujours les décisions les plus faciles, la construction d'éoliennes va continuer (même à perte). Car, construire des éoliennes fait plaisir à Radio-Canada, aux professeux d'université, à La Presse, au NPD, au PQ, à QS, à la CSN, etc. Quel beau bassin d'électeurs pour le parti d'affairistes qu'est le PLQ ! Il ne faut pas s'attendre à des choix logiques et courageux de la part de Charest et sa clique.

Simon Leduc a dit…

Le gouvernement gaspille des millions de fonds publics pour faire plaisir à des écolos-fanatiques et leur chef Steven Guilbeault. L'écologisme est vraiment devenu une religion dangereuse.

Anonyme a dit…

Comme dit la chanson :" On prend la terre pour une poubelle , maudit bordel" ! Et on pourrait ajouter : "le ciel pour faire tourner les bébelles"! Nous sommes rendus intoxiquer dans tous nos sens corporels avec ce monde de fous .
C'est de plus en plus déprimant de voir ce monde à l'envers.
André

Karl B. a dit…

J'adhère complètement à l'argument de la non-rentabilité de l'éolien.

Quant à la "pollution visuelle", c'est beaucoup une question d'interprétation. Personnellement, pour avoir visité des parcs d'éoliennes dans l'Ouest canadien, je ne trouve pas ça laid du tout.

Surtout, l'argument de la "pollution sonore" est totalement fallacieux. Le bruit qu'émet une éolienne est complètement masqué par le bruit du vent qui l'anime. Et ce, même au pied de l'éolienne.

Trop de gens émettent des commentaires sans avoir jamais vu une éolienne en action.

Unknown a dit…

Bravo M,Brassard.....
Je suis de la naissance du "Regroupement des Défenseurs de notre Milieu de Vie" à St-Gédéon le RDMV. Nous travaillons très fort pour nous faire entendre et subissons dans le village de grandes tensions par rapport à ce dossier de Val-Éo.Ce matin je prend connaissance de votre commentaire qui me rejoins pleinement. Je l'ai fais suivre à Sylvain Gaudreault que je dois rencontrer la semaine prochaine et soyez persuadé que nous aborderons plusieurs points que vous soulevés.
Les éoliennes prévues ici EN MILIEU HABITÉ à St-Gédéon ont une capacité de 2 mw....D'une envergure de 400 pi avec un diamètre de 300 pi de palme....et ce à une distance de 500 mètres de nos maisons. Cette norme à été établie par le règlement intérimaire de la MRC Lac St-Jean-Sud et ce sans consultation valable. On protège les chalets habités 3 ou 4 mois/année à 2 Km.Le promoteur a investi 25,000$ en étude sur les oiseaux mais n'a jamais fait d'effort pour connaitre les impacts chez ses amis les voisins.
M.Brassard actuellement nous nous battons contre nos voisins agriculteurs (COOP VAL-ÉO)qui espèrent faire encore plus d'argent avec la complicité de nos gouvernements...donc avec nos taxes.
OUI....HYDRO devra ANNULER l'appel d'offres actuel qui n'a aucune raison d'être.
Et nos Gouvernements devraient exiger un moratoire sur tous les projets de la filière Éolienne en cours...le temps de refaire nos finances. Ainsi les québecois se verraient-ils soulagé de voir que plusieurs millions de dollards ne seraient pas engloutis dans un trou sans fond.
Merci M.Brassard de votre appui

Lionelv@digicom.qc.ca

Lucie a dit…

Moi aussi je dis bravo à M. Brassard
Enfin quelqu'un entend nos voix. Nous habitons dans la MRC de l'Érable. Une compagnie Espagnole veut implanter un parc industriel de 50 éoliennes de 450 pieds de hauteur dans un milieu habité ou habite environ 200 familles. Toujours le même scénario. La population a été informé que très tardivement après que plusieurs contrats aient été signés avec les propriétaires terriens qui, à 80% ne vivent pas ici, les éoliennes seraient implantées sur leurs terres à bois pour la plupart. La population riveraine est prise en otage par les conseils municipaux, les organismes régionaux et les MRC qui y voit là quelques retombées économiques. À quel prix? Nous sommes traités comme des colonisés par ces compagnie multinationales qui viennent ici pour exploiter nos richesses naturelles prétextant que c'est une énergie verte. On leur cède le territoire du Québec en signant des contrats de 20 ans renouvelables. Par contre on ignore complètement la population qui aura a subir tous les inconvénients et les conséquences dans leur milieu de vie. Nous avons formé un association pour nous représenter, le RDDA (Regroupement pour le Développement Durable des Appalaches). Nous avons maintenant une voix. Les audiences du BAPE ont eut lieu en décembre 2009 en ce qui concerne le projet de l'Érable et le rapport vient tout juste d'être rendu publique . Vous pouvez le consulter sur le site du BAPE. Jamais dans toute l'histoire de la filière éolienne au Québec on a rencontré autant d'opposition. Je vous invite à le consulter et à en juger par vous-même.
Nous avons déjà visité des parc d'éoliennes et je ne peux imaginer que nous sommes en train de détruire toutes les plus belles montagnes du Québec et de perturber les populations locales. Hydro-Québec a des projets pour tout le territoire du Québec de Montréal à Gaspé et ce sur les deux rives du St-Laurent. Visitez leur site et allez voir leurs prévisions de projets de parcs industriels et ce en milieu habité.
Encore merci M. Brassard

Gilbert R. Bossé a dit…

M. Jacques Brassard,

J'ai lu votre article et tous les commentaires avec beaucoup d’intérêt. Malheureusement, les conséquences des effets pervers des éoliennes, portant si bien expliqué par la Dr Nina Pierpont dans Le Syndrome Éolien: un rapport sur une expérimentation naturelle, http://www.kselected.com/?page_id=7719
où de nombreux cas de maladies causés par des éoliennes, bien expliqué en français dans une langue non-médical, n’a été pas mentionnée. Les effets à long terme peuvent affecter la santé de ceux dans l’entourage. Les conséquences affecteront aussi tous les Québécois et Québécoises, pas nécessairement leurs santés personnelles, mais dans leurs portefeuilles, car les recours collectifs potentielles juste au dessus de l’horizon des conséquences médicales nous couterons bien chère.

Les troubles du sommeil, maux de tête, des acouphènes (bourdonnement ou tintement dans les oreilles), des sensations d’augmentation de la pression à l’intérieur de l’oreille, des vertiges (un terme général incluant vertige, étourdissement, sensations d’évanouissement, etc.), le vertige (au sens médical: le vertige se réfère à la sensation que son corps tourne ou que la pièce tourne), des nausées, les troubles de la vue, tachycardie (battements rapides de cœur), l’irritabilité, des problèmes de concentration et de mémoire, des passages d’angoisse associés à des sensations de palpitations ou de frémissements internes qui surgissent pendant l’éveil ou le sommeil sont quelques uns des symptômes mentionnés dans son livre.

Il me semble que si tous les membres du RDDA seront sensibilisés de ce syndrome, et particulièrement tous les ministres et députées de cette province, peut-être les projets futurs d’éoliennes seront moins certains.

Salutations,

Gilbert R. Bossé

Vent du Nord (serge gagné et als) a dit…

Nous nous permettons de rappeler que M. Brassard en tant que Ministre de gouvernement a été l'un des responsables des ententes secrètes du Bail de la Péribonka (Alcan).
Nous comprenons ici pourquoi il n'insiste jamais sur l'anti-démocratisme comme une des raisons les plus importantes de questionner tout développement qui refuse d'inclure une consultation des citoyens-nes dès le début de tout processus de développement responsable.

Nous ne pouvons être en total accord avec son argumentaire. Ce ne sont pas les « zartistes » qui sont les responsables du saccage qui se planifie avec le développement d'une filière "nouvelles énergies" (vent, solaire, géothermie).
Dans notre pays, sans de véritables consultations, un système hydro-électrique a été développé avec des résultats d'efficacité pouvant nous garantir une capacité de consommation boulimique.

Récemment un Rapport du Bape (267) est venu confirmer comment des promoteurs continuent à refuser la volonté citoyenne pour des projets qui touchent directement la vie d'individus qui vivent dans les agricoles visés par les implantations de parcs industriels d'éolectricité (région de l’Érable dans les Basses Appalaches).

Au lendemain de la publication de ce Rapport, nous nous réjouissons de ses commentaires qui rejoignent en grande partie les préoccupations des participant-e-s lors des audiences pour l'évaluation environnementale du projet.
Nous sommes aussi solidaires de la position émise par le RDDA (www.rdda.ca) suite à son analyse du Rapport.

Notre Comité se joint aux autres groupes qui veulent un arrêt définitif de ce projet d'implantation antidémocratique.

Notre groupe va plus loin, en prônant un moratoire de 10 ans sur le développement de la filière éolienne alors que le Québec est en potentiel de surplus jusqu'en 2020.
À cet effet, nous insistons sur le caractère douteux d'une quelconque rentabilité. Nous nous sommes permis quelques mises en perspectives économiques et ce que nous y lisons nous affole. (Sur demande envoi de l'annexe Pactole pour un déficit)

Nous insistons sur l'anti-démocratisme imposé comme moteur de développement, modèle qui correspond étrangement avec celui du développement de l’hydro-électricité pour lequel des négociations secrètes nous ont tramé une richesse camoufflant un lot de décisions affairistes et opportunistes. Notre mémoire présenté lors de la consultation populaire du Bape s'y intéresse particulièrement.

Nous insistons sur l'inaptitude des décideurs politiques locaux (MRC, CLD, Conseils municipaux) qui se sont laissé endormir par les paroles mielleuses du promoteur et des consultants à sa charge. Ils ont pris pour du cash ce qui en fait n'était qu'un leurre et une moquerie. (Sur demande envoi de l'annexe Comité de suivi citoyens -observations)

Nous agitons aussi la sonnette d'alarme pour que l'objectif de 4000 MGW d'éolectricité soit revu à la lumière du gouffre financier que nous avons découvert dans nos projections pour les 100 MGW de l'Érable. Est-ce admissible de laisser aller une machine qui risque de multiplier par 40 ce déficit?

Nous voulons aussi dire que nous ne démonisons pas le recours aux énergies vertes, mais les volontés autocratiques de nous l’imposer sans trop vraiment savoir pour quoi, pour qui et quels en sont les véritables profiteurs.

Dans un pays déjà passablement bien pourvu en équipement hydro-électrique le développement de cette filière verte devrait absolument et nécessairement impliquer une participation citoyenne responsable et raisonnable et non seulement être la panacée de dirigeants politiques et affairistes propulsés par les intérêts de groupes qui cherchent le pactole facile et durable.


pour Vent du Nord (cinematographiste@gmail.com) (418) 428-3406 Serge Gagné, cinéaste indépendant, Jean Gagné, cinéaste indépendant, Christiane Tremblay, écrivaine, Diane Boucher, musicienne, Jean-Marc La Frenière, poète

Anonyme a dit…

Ai-je halluciné ou vous avez réellement écrit dans votre billet qu'Israel « respectait le droit international »?

Et vous accusez par la suite Gérald Larose de distorsion. Je suis surpris!

Enfin, le sioniste en vous approuve-t-il la croisade du Congrès juif canadien et du B'nai Brith contre le nationalisme québécois? lors du dernier référendum, cette communauté a mobilisé la totalité de ses ressources financières et organisationnelles pour faire battre notre projet de pays.

Qu'en pensez-vous?

A.
Un lecteur qui, par ailleurs, partage certaines de vos idées.